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Quel rapport entre la culture et la façon dont les gens font face aux catastrophes ?

Regarder un résumé animé du Rapport sur les catastrophes dans le monde 2014 (avec sous-titres en français).

La première des questions ci-dessus concerne la crue de 2008 de la rivière Kosi, en Inde ; la seconde est liée à l’éruption du Mont Merapi, situé au centre de l’île de Java, en Indonésie.

Mais ce ne sont pas les seuls exemples qui figurent dans le rapport, récemment publié par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Après le tsunami de 2004 d’Aceh, en Indonésie, nombreux sont ceux qui estimaient qu’il s’agissait d’un châtiment divin, imposé suite au développement du tourisme ou aux forages pétroliers. En 2005, durant l’ouragan Katrina, certains habitants des États-Unis se sont dits convaincus qu’il était la manifestation du mécontentement de Dieu à cause de certains comportements des habitants ou visiteurs de la Nouvelle-Orléans.

La flambée actuelle d’Ebola en Afrique de l’Ouest montre que les perceptions erronées et les croyances culturelles peuvent avoir une incidence négative sur les efforts fournis en vue d’enrayer la propagation de cette maladie mortelle.

D’après le rapport, la réduction des risques de catastrophe et les projets de relèvement sont moins efficaces lorsqu’ils ne tiennent pas compte de l’influence qu’exerce la culture sur le rapport des populations au risque. Or, la culture ne constitue généralement pas une considération centrale dans les efforts de réduction des risques de catastrophe.

C’est pourquoi le rapport préconise une nouvelle approche qui tienne compte de la façon dont les populations et les institutions pensent, se comportent et agissent face au risque.

« L’impact de nos efforts ne sera guère durable si nous ne prenons pas sérieusement en considération le rapport entre, d’une part, la culture, les croyances et les coutumes et d’autre part, la perception du risque, et si nous ne nous appuyons pas sur les connaissances locales », a déclaré Elhadj As Sy, Secrétaire général de la FICR.

Le rapport présente par ailleurs sa synthèse annuelle des données relatives aux catastrophes. Presque 100 millions de personnes ont été touchées par des catastrophes en 2013, dont 87 % en Asie. Les inondations restent l’aléa naturel le plus fréquent, devant les tempêtes. Les aléas naturels ont occasionné des dommages totaux estimés à 118,6 milliards de dollars en 2013, ce qui correspond au quatrième rang par ordre croissant pour la décennie.

  • Lire le Rapport sur les catastrophes dans le monde 2014.