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Première réunion des initiatives de définition des standards humanitaires


Regardez la galerie de photos:


Réunion des conseils d’administration du Projet Sphère, People In Aid et du Partenariat pour la redevabilité humanitaire

Il s’agissait d’un événement marquant compte tenu de la longue collaboration entre les trois initiatives et une étape clé du processus qui doit mener à une structure plus cohérente des standards. Cette rencontre historique a permis d’établir des liens de confiance et de discuter des moyens à mettre en œuvre pour atteindre une plus grande cohérence.

Les standards humanitaires sont essentiels pour « améliorer la qualité et la redevabilité de l’intervention humanitaire », a déclaré Erik Johnson, président du Conseil d’administration du Projet Sphère, dans ses propos d’ouverture de la réunion d’une demi-journée.

« Des standards cohérents, faciles à utiliser et simples ont plus de chance d’être appliqués. Et s’ils sont utilisés, ils seront plus susceptibles d’améliorer le sort des personnes affectées par un conflit ou une catastrophe. C’est pourquoi nous sommes réunis ici aujourd’hui » a-t-il souligné.

Les trois initiatives ont baptisé leur effort collectif « , et un dialogue fructueux visant à fixer les objectifs de la prochaine étape du processus.

Face à ces réussites, environ 40 membres des trois Conseils d’administration se sont réunis au siège de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui a accueilli la manifestation. Ils ont discuté des objectifs et des visions communes pour une structure normative humanitaire plus cohérente, ainsi que de la portée de l’Initiative sur les standards conjoints et des étapes suivantes du processus.

Neil Casey, du Conseil d’administration de People In Aid, s’est adressé aux participants de la réunion en soulignant son caractère inédit : « Il existe un sentiment d’engagement très fort dans cette réunion, ainsi qu’un consensus sur les objectifs à atteindre et la direction à prendre » a-t-il expliqué.

Commentant l’événement, Matthew Carter, alors président du Conseil d’administration de l’HAP, a déclaré : « La rencontre des trois Conseils d’administration est un moment historique pour l’initiative humanitaire, qui souligne l’énorme potentiel d’une collaboration plus étroite et plus structurée. »

Une des prochaines étapes du processus prendra la forme d’une grande consultation auprès des principales parties prenantes, notamment le personnel humanitaire de terrain. Un groupe de travail sur les standards et les organisations, composé de représentants des trois Conseils et de spécialistes indépendants, analyseront les conclusions de la consultation, formuleront des recommandations et proposeront des changements pour les nouveaux standards humanitaires.

Les résultats du processus de consultation et du groupe de travail seront présentés au Forum sur les standards humanitaires, qui se tiendra au printemps 2013. Le processus complet sera supervisé par un Comité directeur composé des trois présidents de leur Conseil d’administration respectif et de trois cadres supérieurs issus de chacune des initiatives. Un coordinateur à temps plein sera nommé en juin.

Pour Carter, « la poursuite de l’Initiative sur les standards conjoints représente à la fois des défis et de grandes opportunités, mais fondamentalement, l’HAP estime que cet engagement entraînera un changement majeur, et positif dans le secteur et constituera une nouvelle avancée vers l’amélioration de la redevabilité des populations touchées par des catastrophes. »

Tout en soulignant l’opportunité unique de relever un défi majeur, Johnson considère le dialogue, les débats et l’approche documentée qui ont défini les standards comme les meilleurs outils pour la mission à venir.

Dans sa conclusion, Casey a insisté sur le fait que le processus menant à une « plus grande cohérence » devait être à la fois ambitieux et orienté vers les bénéficiaires : « Ne nous focalisons pas sur la restructuration de l’organisation, mais sur les besoins de nos bénéficiaires, plaçons-les au cœur de notre processus » a-t-il précisé.