« Le présent rapport constitue le premier effort tenté par le système humanitaire pour assurer le suivi et rendre compte de manière systématique de ses progrès et de ses résultats », écrit dans la préface Valerie Amos, secrétaire générale adjointe chargée des affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence des Nations Unies.
« Se fondant sur les meilleures données disponibles, le rapport nous montre où sont réalisées les avancées tout en identifiant les faiblesses, de sorte que des solutions concrètes et créatives puissent être proposées », ajoute-t-elle.
Pour résumer le rapport dans les grandes lignes, le système humanitaire compte désormais un plus grand nombre d’acteurs, notamment plus d’ONG ; il dispose de plus d’argent ; de plus d’innovations technologiques ; de dons individuels accrus ; et présente des signes que on a amélioré la rapidité des interventions dans de nombreux cas. Les agences font parvenir l’aide humanitaire aux populations dans des conditions de travail très difficiles.
Toutefois, le rapport relève également des domaines où le système doit s’améliorer. Il y a un manque d’inclusion des acteurs non-traditionnels, telles les autorités nationales de gestion des catastrophes et les ONG du Sud, une faible redevabilité envers les bénéficiaires, et un manque de leadership solide qui affaiblit l’efficacité de maintes opérations.
« Si nous voulons améliorer la réponse humanitaire internationale, nous devons tous concentrer notre attention sur les domaines d’action soulignés dans le rapport », conclut Valerie Amos.
Le rapport de 100 pages a été publié par le Réseau d’apprentissage actif pour la redevabilité et la performance dans l’action humanitaire (ALNAP, selon son sigle en anglais).